Enfin le temps se rafraîchit un peu. On oublie donc la plage pour quelques jours, car de toute façon les méduses ont envahi la mer, et elles et nous ne sommes pas de très bons copains...
Après avoir analysé en profondeur les habitudes de conduite de ces chers "Côte d'Azuriens", nous avons décidé d'oublier l'idée de la location de scooters pour finalement louer une coquette petite Toyota, qui nous a porté vers pleins de petits villages plus buccoliques les uns que les autres. Voici donc un gentil petit résumé de notre périple automobilien.
La conduite à Nice est tout sauf aisée. Si on enlève le fait que de nombreuses routes sont fermées en raison des travaux relatifs à la construction de lignes de tramway, conduire en plein centre de Paris est un jeu d'enfant comparé à Nice. Dans le Sud, c'est "No rules" comme nous le dit Odile. Les nombreux scooters ne se font pas prier pour passer un peu partout, faisant fi des lignes sur la rue et de la signalisation. Si on ajoute à ça l'impatience des automobilistes et tous ces sens uniques mals indiqués, on imagine un peu le stress pour un conducteur non-initié!!! Je te salue P-O, pour avoir passé le test de l'Espagne, je rejoint ton club!
Cependant une fois sorti de la ville, tout devient plus calme et merveilleusement agréable. Nous qui tenons les voitures en horreur, nous devons bien avouer que la nôtre nous a permi de voir des paysages à couper le souffle.
Petite virée d'abord en Italie, histoire de boire un de leurs fameux cafés (2 cuillères à soupe du liquide dans une tasse minuscule, mais quel goût!) Mais aussi leur fameuse gelato (crème glacée). Le temps de se faire draguer par une vieille Italienne dans une boutique de bonbons et de visiter la très belle ville de San Remo que nous voilà repartis pour la France. En revenant, nous arretons à Menton, où un festival de musique de chambre tenait lieu. Comme le prix pour entrer sur le site était hors de nos moyens, nous avons gravit la ville pour trouver, après un labyrinthe de petites rues, un endroit pour écouter le concert sans toutefois pouvoir le voir. Assis sur une marche d'escalier à coté d'une dame qui elle aussi avait deviné l'astuce, on a pu entendre là le concert dans un décor magique. Encore un autre moment inoubliable...
Le lendemain matin, la voiture nous attends quelques rues plus loin (le stationnement est très difficile à trouver) pour nous enmener encore une fois vers d'autres lieux inconnus. Ce jour là, ce sont les Alpes qui nous appelent. Direction Saorge, petit village médiéval magnifiquement conservé, isolé, perché sur une montagne au milieu de nulle part. La route pour s'y rendre demande 8572 changements de vitesse... Ils appellent ça des lacets.
C'est ici que l'on s'aperçoit que l'on est vraiment sur le Vieux continent. Même isolé de tout, entre d'immenses montagnes, on peut trouver des villages assez populeux, beaux, ayant plein d'histoires à raconter. Sans le savoir, nous avons emprunté la route du Sel, ancien chemin utilisé par les commercants du Moyen-âge pour ammener leur produit vers Turin. Toutes les petites bourgades que l'on croise sur notre chemin sont issus de cette époque. Nous arrivons enfin à notre objectif de la journée, Saorge, tout simplement ma-gni-fi-que. A chaque rue que l'on emprunte, on a l'impression d'entrer chez quelqu'un. Dans un village de 396 habitants, construit en de minuscules rues étroites souvent en escalier, le bonjour à tous les passants est de mise. Même les enfants nous saluent! On se croirait vraiment sur une autre planète. Mais une planète dont tout le monde rêve d'habiter. C'est avec une certraine mélancolie que l'on quitte ces lieux sortis d'un autre temps, où l'individualisme qui caractérise nos sociétés modernes capitalistes n'a pas réussi à conquérir. Beauté du paysage et chaleur humaine. Jugez-en par les photos.
Après avoir analysé en profondeur les habitudes de conduite de ces chers "Côte d'Azuriens", nous avons décidé d'oublier l'idée de la location de scooters pour finalement louer une coquette petite Toyota, qui nous a porté vers pleins de petits villages plus buccoliques les uns que les autres. Voici donc un gentil petit résumé de notre périple automobilien.
La conduite à Nice est tout sauf aisée. Si on enlève le fait que de nombreuses routes sont fermées en raison des travaux relatifs à la construction de lignes de tramway, conduire en plein centre de Paris est un jeu d'enfant comparé à Nice. Dans le Sud, c'est "No rules" comme nous le dit Odile. Les nombreux scooters ne se font pas prier pour passer un peu partout, faisant fi des lignes sur la rue et de la signalisation. Si on ajoute à ça l'impatience des automobilistes et tous ces sens uniques mals indiqués, on imagine un peu le stress pour un conducteur non-initié!!! Je te salue P-O, pour avoir passé le test de l'Espagne, je rejoint ton club!
Cependant une fois sorti de la ville, tout devient plus calme et merveilleusement agréable. Nous qui tenons les voitures en horreur, nous devons bien avouer que la nôtre nous a permi de voir des paysages à couper le souffle.
Petite virée d'abord en Italie, histoire de boire un de leurs fameux cafés (2 cuillères à soupe du liquide dans une tasse minuscule, mais quel goût!) Mais aussi leur fameuse gelato (crème glacée). Le temps de se faire draguer par une vieille Italienne dans une boutique de bonbons et de visiter la très belle ville de San Remo que nous voilà repartis pour la France. En revenant, nous arretons à Menton, où un festival de musique de chambre tenait lieu. Comme le prix pour entrer sur le site était hors de nos moyens, nous avons gravit la ville pour trouver, après un labyrinthe de petites rues, un endroit pour écouter le concert sans toutefois pouvoir le voir. Assis sur une marche d'escalier à coté d'une dame qui elle aussi avait deviné l'astuce, on a pu entendre là le concert dans un décor magique. Encore un autre moment inoubliable...
Le lendemain matin, la voiture nous attends quelques rues plus loin (le stationnement est très difficile à trouver) pour nous enmener encore une fois vers d'autres lieux inconnus. Ce jour là, ce sont les Alpes qui nous appelent. Direction Saorge, petit village médiéval magnifiquement conservé, isolé, perché sur une montagne au milieu de nulle part. La route pour s'y rendre demande 8572 changements de vitesse... Ils appellent ça des lacets.
C'est ici que l'on s'aperçoit que l'on est vraiment sur le Vieux continent. Même isolé de tout, entre d'immenses montagnes, on peut trouver des villages assez populeux, beaux, ayant plein d'histoires à raconter. Sans le savoir, nous avons emprunté la route du Sel, ancien chemin utilisé par les commercants du Moyen-âge pour ammener leur produit vers Turin. Toutes les petites bourgades que l'on croise sur notre chemin sont issus de cette époque. Nous arrivons enfin à notre objectif de la journée, Saorge, tout simplement ma-gni-fi-que. A chaque rue que l'on emprunte, on a l'impression d'entrer chez quelqu'un. Dans un village de 396 habitants, construit en de minuscules rues étroites souvent en escalier, le bonjour à tous les passants est de mise. Même les enfants nous saluent! On se croirait vraiment sur une autre planète. Mais une planète dont tout le monde rêve d'habiter. C'est avec une certraine mélancolie que l'on quitte ces lieux sortis d'un autre temps, où l'individualisme qui caractérise nos sociétés modernes capitalistes n'a pas réussi à conquérir. Beauté du paysage et chaleur humaine. Jugez-en par les photos.
On revient par l'Italie, et on s'arrête finalement à Monaco, qui n'a de ressemblance avec Saorge que d'être construit sur un rocher. On mange un morceau et on visite un peu avant de revenir vers Nice. Pour s'y rendre, on doit passe sous Monaco, par un tunnel particulièrement impressionnant. Et le voyage n'est pas fini! Il nous reste encore 15 jours, que nous tenterons de remplir d'aventures à vous raconter, cher public!!!
Italie news
Vidéo envoyée par madem
M. & P.