Piqûres de moustiques...
On y survivra. Celles de la jungle sont un peu plus dangereuses, transportant parfois le virus de la malaria. On a commencé aujourd'hui à prendre nos pilulles pour s'en protéger, dans deux jours on y sera. Sommes présentement à Portoviejo, ville sans intérêt si ce n'est son aéroport. On prend l'avion aujourd'hui pour Quito (42$ qui nous épargnent un interminable trajet d'autobus, routes épouvantables et musique salsa jouant à un volume la plupart du temps plus qu'agressant) pour se diriger vers la ville "junglière" de Tena, d'où on se permettra une petite excursion dans la dite forêt.
Voici donc, bande d'impatients avides d'aventures et d'anectotes pittoresques, et à vous aussi, assoiffés de paysages époustouflants et paradisiaques, le récit de nos derniers jours équatoriens.
Puerto Lopez
Rues poussiereuses dans une ambiance relaxe, notre ville préférée jusqu'à maintenant. On y mange aussi très bien, d'excellents restos sont sur notre chemin. Qui aurait cru que les meilleures pâtes au monde étaient si loin? Ce n'était pourtant pas le but de notre arrêt dans cette ville. En effet, Puerto Lopez est le point de départ pour les excursions vers la Isla de la Plata, paraît-il les Galapagos des pauvres... Pour y aller, on y croise des baleines à bosses en pleine saison des amours. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une baleine sortir de l'eau completement dans un élan spectaculaire, mais nous, oui...
Lever matinal pour aller prendre notre bateau sur la plage. Là-bas un marché improvisé de poisson avait lieu, on en a eu plein la vue. Sur l'île, colonies de fous à pates bleues et de frégates en saison des amours eux aussi (définitivement, ils s'étaient passé le mot). Tout à fait extraordinaire.
Aux alentours de Puerto Lopez se trouve le parc national de Machalilla. Après avoir marché une demie-heure dans une forêt incroyablement sèche, on y a découvert une plage fabuleuse, certie d'une eau plus que limpide, avec un sable tellement mou qu'on aurait juré marcher sur de la mousse au chocolat.
En y revenant, notre désormais transport préféré, la boîte de "pick-up". On se rend dans une petite communauté, guidés par un membre de celle-ci pour y visiter les alentours. Plantations de diverses essences comme bananiers, manguiers, etc., quelques ruines datant de quelques milliers d'années et aussi inoubliable bain le plus puant de la planète, rempli d'une eau sulfureuse digne de n'importe-quel des robinets d'une certaine maison de St-Vallier... Supposément bienfaisant pour la peau et bien d'autre. À Rome on fait comme les romains, on a donc pas trop eu le choix.
Brice de Nice est à Montañita
Paradis des surfeurs en haute saison, cette ville n'est pas très dépaysante. Plusieurs touristes blancs y marquent un arrêt plus ou moins long. Hippies indécrottables qui jonglent et y vendent de l'artisanat, m'a-tu-vus californiens blond frisés attendant LA vague, on y restera que deux nuits car le soleil n'est pas au rendez-vous. On y fait la fête avec Eduardo de Guayaquil, histoire d'exercer un peu notre espagnol devant quelques mojitos. Le lendemain, on le retrouve sur la plage, mais on ne comprend plus rien de ce qu'il nous dit. Comme quoi l'alcool n'a pas que des défaults...
On s'est quand même permis une petite scéance de "body surf" malgré les nuages. L'eau ici est tellement chaude qu'on ne s'arrête pas à ce détail.
Comme quoi le monde est petit, Pascal a rencontré une fille avec qui il a étudié. En Amérique du Sud depuis huit mois, elle subsiste en vendant des bracelets...
Kim commençait à trouver que ce serait beau des rastas, Mathieu faisait des tresses avec des fils pendouillant du hamac de l'hôtel et Pascal s'achetait des bracelets. Bref il était plus que temps qu'on lève les pattes avant de se laisser pousser les poils partout et de se mettre à jongler avec du feu.
¡Hasta prunto!