mercredi, juillet 25, 2007

De retour à la civilisation.

Venons d'arriver à Baños, une ville dont la situation géographique est extraordinaire. Située au fond d'une profonde vallée, les montagnes qui l'entourent sont plus qu'imposantes. Et que dire de ce sommet fumant qui n'attend que de cracher sa lave! Ville en sursis qui attend le jour fatal, Baños est très belle et aussi très touristique. La menace d'éruption qui lui pend au-dessus de la tête comme une épée de Damoclès ne semble pas effrayer ses habitants qui sont revenus peu à peu depuis la dernière évacuation de la ville voilà 5 ou 10 ans.

Revenons un peu en arrière histoire de vous raconter notre merveilleux périple dans la jungle. Partis de Tena, nous nous sommes engouffrés dans la forêt en compagnie de Baharo (oiseau), notre guide pour les trois jours. Marche en forêt jusqu'à une cascade où l'on pouvait se baigner, présentation des diverses essences d'arbres et de plantes ainsi que leur utilité, promenade nocturne, descente de rapides en chambre à air, visite d'un havre pour animaux anciennement de compagnie et en réhabilitation à la vie sauvage, on n'a pas perdu notre temps. Nous logions dans des cabañas, sorte de chalets aménagés et Paharo nous préparait sa cuisine matin midi et soir. Le grand luxe quoi. En fait pour être honnête, Nous n'avons pas pénétré dans la jungle profonde. Nous étions dans ce que l'on appelle la forêt primaire. Mais tout de même, je vous jure que ça en valait la peine.

Ha oui, on a fait notre propre chocolat!!! On cueille les fruits, on en extrait les graines, on les fait rotir pour les eplucher, ensuite encore rôtir pour bien les sécher, on mout, on mange, c'est bon, voilà. Avouez que vous êtes tous jaloux.


D'endroits en endroits, quand ce n'était pas à la marche, c'était en petit bateau à moteur que l'on se déplaçait. Les rivières remplacent les routes ici, et elles sont très nombreuses, nourries par l'eau apportée des Andes et par les pluies abondantes.


























Ce pauvre singe n'était pas capable d'éplucher son épi de maïs, je l'ai aidé un peu... Pour me remercier, il m'a tendu la main pour monter sur moi... Expérience particulière et inoubliable.







Je ne sais si vous avez déjà vu une tarantule sauvage sauter sur une proie qu'on lui lance, mais nous, oui.







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Vidéo envoyée par madem


M.